Comme chaque année, les épreuves du concours Ecricome marquent le début du classique rituel du passage des concours des candidats de classe préparatoire. Pour notre première année d’existence, nous avions envie de partager avec vous notre mission : informer, décrypter, analyser.
Cette année, la direction de la communication d’Ecricome a demandé hier midi aux médias de ne pas publier les sujets avant 18h, y compris ceux des épreuves du matin. Cette consigne de dernière minute n’était pas anticipée. Elle vise à éviter que les sujets soient consultés par des candidats ultramarins, pour lesquels les horaires d’épreuves sont décalés. Pour cette raison, ils sont confinés.
Nous avons pris acte de cette demande, mais nous ne la respecterons pas. Et nous tenons à expliquer pourquoi en 4 raisons.
1. Un principe jamais appliqué jusqu’ici
Depuis la création du concours Ecricome, les sujets ont toujours été diffusés librement dès la fin des épreuves en métropole, que ce soit par les professeurs, les étudiants ou les médias spécialisés. C’est le cas de tous les concours et examens passés en France depuis des décennies.
Cette diffusion rapide a toujours fait partie du paysage des concours, sans qu’il n’y ait de problème majeur signalé. Nous ne voyons donc aucune raison de changer cela cette année, surtout en l’absence de communication anticipée et claire sur ce point.
2. PrepaECG.com n’est pas un outil de communication institutionnelle
Notre site n’est pas le prolongement de la communication des écoles. C’est un outil technique, pédagogique et indépendant, dont le fonctionnement repose notamment sur l’indexation rapide des contenus par les moteurs de recherche.
Publier les sujets tardivement reviendrait à désavantager notre contenu face à d’autres sources moins rigoureuses mais plus rapides. Le respect de cette demande nuirait donc directement à notre mission : proposer gratuitement une analyse utile, rapide et de qualité pour tous les candidats et leurs professeurs.
3. Le principe de précaution ne doit pas justifier une censure généralisée
Nous comprenons parfaitement l’enjeu d’équité pour les candidats ultramarins. Mais cet enjeu ne peut pas justifier une suspension de l’information pour l’ensemble du territoire national.
Ce n’est pas aux médias de compenser les éventuelles failles logistiques dans l’organisation d’un confinement ou d’un décalage horaire. Si ce confinement est jugé incertain, alors la solution n’est pas de restreindre la liberté d’information, mais de sécuriser le dispositif autrement.
4. Une ouverture au dialogue et à des solutions techniques ciblées
Nous restons bien sûr ouverts à des discussions constructives. À ce titre, nous sommes prêts à envisager des restrictions temporaires d’accès à notre site depuis les territoires d’outre-mer avant 18h, si cela permet de garantir l’équité sans brider l’information.
En conclusion
Notre priorité est claire : servir les candidats, pas censurer l’information.
Nous continuerons donc à publier les sujets des concours dès leur fin en métropole, comme nous l’avons toujours fait. C’est ce que nous estimons juste, cohérent, et respectueux à la fois des candidats et de la liberté d’expression.
L’équipe PrepaECG.com