Que tu viennes d’intégrer ta première année de prépa ou que tu aies déjà entamé ta deuxième (ou troisième) année de labeur, cet article pourrait bien te faire gagner quelques points précieux aux concours Ecricome et BCE et par conséquent quelques places précieuses pour intégrer l’école de tes rêves.
Quelques conseils généraux : prendre son temps !
Qu’il s’agisse de ton tout premier DS de mathématiques en prépa ECG ou de ton 5ème concours blanc, l’ambiance est bien souvent similaire dans la salle d’examen. À peine les sujets distribués, les étudiants plongent à toute vitesse dans les premières des 40 à 60 questions que comporte l’examen. Il s’agit là d’une erreur qui peut coûter très cher, particulièrement sur les épreuves les plus exigeantes, sauf à être particulièrement excellent dans la matière.
Au contraire, voici la recette miracle que j’ai utilisée pour intégrer l’ESCP et qui m’a permis de décrocher en maths de très bonnes notes sans être excellent : prendre 10 à 15 minutes en début d’épreuve afin de lire et comprendre en entier le sujet.
Étape 1 : lire en entier le sujet
Il est 8h00 (ou 14h00) et tu viens de retourner ton sujet de maths. Plutôt que te précipiter sur la question 1.a. de la Partie 1, lis le sujet en entier. Identifie les différents thèmes qui y sont traités : probabilités discrètes ou continues, algèbre bilinéaire, etc. Cela te permettra déjà d’avoir une idée de ta familiarité avec le sujet, et pour une épreuve type EDHEC, emlyon ou Ecricome de noter les exercices (ou le problème) avec lesquels tu es le plus à l’aise. Sur ces épreuves, commence toujours par les exercices ou la partie du problème avec laquelle tu es le plus en confiance.
Objectif : les sujets possèdent toujours un fil conducteur, qui ne se perçoit pas toujours aux premières questions, notamment en maths HEC. Lire le sujet en entier te permettra d’en comprendre l’objectif et la démonstration sous-jacente.
Étape 2 : rentabiliser ton crayon à papier
J’ai utilisé cette technique dans 100% de mes DS de deuxième année, et cela m’a fait gagner un temps fou (et beaucoup de points précieux). Après avoir lu en entier le sujet, reprend les questions une par une depuis le début. Dessine un symbole (une croix, un tiret, ou autre) devant toutes les questions de l’énoncé pour lesquelles tu penses être sûr à 100% de la méthode à employer, et/ou pour les questions réputées « grands classiques ». Parcours ainsi la totalité du sujet.
Exemples : inversions de matrices, démonstrations simples, trouver une densité, montrer que « XXX » est un produit scalaire, question sur les intégrales de Wallis, etc.
Pourquoi écrire ces différents symboles ? Les questions marquées d’une croix (ou du symbole choisi) seront les questions à traiter absolument lors de ton examen. À quelques minutes de la fin de l’épreuve, avoir pré-identifier les questions « simples » te fera gagner un temps précieux pour les traiter en priorité. Cela t’éviteras également de perdre un temps fou sur des questions infaisables : car oui, n’hésite pas à passer certaines questions trop difficile ou trop chronophages.
Bien souvent, tu remarqueras que toutes les questions que tu auras le temps de traiter en 4h seront les questions que tu auras identifiées lors de cette phase ! Avec l’expérience, tu seras même capable d’estimer ta note avec une marge d’erreur en fonction de la part du sujet que tu auras traitée et identifiée grâce à tes symboles.
L’astuce ultime pour grapiller des points en maths au concours
Cet article se termine par un dernier conseil très simple et pourtant souvent ignoré des candidats aux concours. Il peut être présenté en deux théorèmes que tu peux apprendre par cœur :
- « Parmi les dernières questions du sujet se cachent souvent des questions (très) simples ».
- « Les premières questions ne sont pas toujours les plus simples, voire peuvent être (très) compliquées ».
Ces deux conseils sont particulièrement vrais sur les épreuves les plus exigeantes comme les maths HEC. Les sujets étant globalement impossibles à terminer, les concepteur y cachent souvent des questions (très) simples en toutes fin de sujet, que les candidats peu précautionneux n’auront pas pris le temps d’identifier en début d’épreuve.
Exemples : inversion de matrice, application simple d’un résultat complexe donné par l’énoncé, etc.
Au contraire, les premières questions sont parfois loin d’être évidentes ! Ne baisse pas les bras si tu n’arrives pas à traiter la première partie d’une épreuve, car une perte de confiance est vite arrivée (et permet de sélectionner les meilleurs candidats !). Tu as généralement suffisamment d’éléments donnés par l’énoncé pour commencer la partie suivante sereinement.
Nous espérons que cet article te permettra de performer en maths aux concours. N’hésite pas à t’abonner à notre newsletter PrépaECG afin de recevoir tous nos conseils directement dans ta boîte mail pour gérer au mieux tes concours :