Chaque lundi durant tes deux années de prépa ECG, nous te proposons désormais un récapitulatif des faits d’actualité marquants de la semaine à l’échelle mondiale. Cet article hebdomadaire met en lumière les événements les plus importants, en insistant sur les enjeux économiques et géopolitiques. Utilise ces faits d’actualités mondiales à bon escient : dans une introduction en géopolitique ou en ESH, durant tes colles, ou même tes oraux de langues vivantes !
Cette semaine, focus sur les inondations historiques en Espagne, la campagne présidentielle aux États-Unis, la COP16, la crise politique en Bolivie et le vote crucial en Moldavie.
Inondations en Espagne : colère et désarroi après un désastre sans précédent
Le 29 octobre, la région de Valence a été frappée par des inondations dévastatrices, provoquant la mort d’au moins 210 personnes et laissant des milliers d’habitants sous le choc. Ce désastre naturel a soulevé une vague d’indignation à l’encontre des autorités espagnoles, incapables, selon les sinistrés, de gérer efficacement la situation.
Un désastre de grande ampleur
Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région ont causé des dégâts considérables. À Valence et dans les environs, les infrastructures ont été détruites, des habitations submergées, et des milliers de personnes se sont retrouvées sans eau potable ni électricité. À Paiporta, l’une des villes les plus touchées, au moins 72 personnes ont perdu la vie, et des centaines d’autres sont toujours portées disparues. Les sinistrés se sentent abandonnés par les autorités et reprochent le manque de réactivité face à cette catastrophe.
Une visite royale sous haute tension
Le 3 novembre, le roi Felipe VI, accompagné du premier ministre Pedro Sanchez et du président de la région, Carlos Mazon, s’est rendu sur place. Cette visite, censée apporter du réconfort, a rapidement tourné à l’affrontement. Accueillis par des jets de boue et de projectiles, les dirigeants ont été insultés par des habitants en colère, criant « Où étiez-vous ? » ou encore « Nous n’avons plus rien ». Pedro Sanchez a même été frappé par un manche de pelle, tandis que le roi, taché de boue, a poursuivi sa visite pour écouter les plaintes des résidents.
La colère des habitants
Les habitants de Valence reprochent aux pouvoirs publics de ne pas avoir pris la mesure de la catastrophe et de leur avoir laissé gérer seuls les premiers secours. « Personne n’est venu, nous avons dû nous organiser seuls », fustige un jeune homme, tandis qu’une femme en larmes est consolée par la reine Letizia, elle-même en sanglots. L’indignation ne cesse de croître face à ce que beaucoup considèrent comme un abandon par les autorités locales et nationales.
Conclusion : une situation de crise à suivre
Les inondations en Espagne ont non seulement provoqué un désastre humain et matériel, mais ont également mis en lumière les dysfonctionnements des administrations décentralisées du pays. Alors que les opérations de secours continuent, la colère des sinistrés reste vive, exacerbée par le manque de coordination des autorités.
Tu peux aussi lire cet article sur Challenges pour approfondir le sujet. Découvre également les 15 des entreprises espagnoles de l’IBEX 35 à connaître.
Élections présidentielles aux États-Unis : Kamala Harris et Donald Trump, dernière ligne droite avant le 5 novembre
À quelques jours de l’élection présidentielle du 5 novembre 2024, Kamala Harris et Donald Trump s’affrontent dans une course serrée. Leurs programmes présentent des différences majeures sur les sujets économiques, l’immigration et les droits sociaux, offrant aux Américains un choix décisif pour l’avenir du pays.
Économie : hausse d’impôts contre réductions fiscales
Kamala Harris propose d’augmenter les impôts sur les plus riches et les grandes entreprises, avec une taxation des sociétés passant de 21 % à 28 %. Elle soutient également les droits de douane sur la Chine pour protéger les emplois américains. De son côté, Donald Trump promet de réduire les impôts de manière encore plus drastique, abaissant l’imposition des sociétés à 15 % et renforçant son programme protectionniste avec des droits de douane élevés, notamment 60 % sur les importations chinoises.
Immigration : deux politiques contrastées
Sur l’immigration, Harris prône une approche plus modérée, avec un renforcement de la sécurité des frontières et une réforme de l’asile. Elle prévoit d’augmenter les ressources pour accélérer le traitement des demandes. Trump, quant à lui, se concentre sur une politique stricte avec des expulsions massives et la réintroduction de l’interdiction d’entrée aux États-Unis pour certains pays à majorité musulmane.
Avortement : un débat clivant
Kamala Harris veut rétablir le droit à l’avortement au niveau fédéral, après son renversement par la Cour suprême. Elle s’engage à protéger ce droit via une nouvelle loi, tandis que Trump préfère laisser la décision aux États et promet de s’opposer à une interdiction nationale de l’IVG.
Conclusion : un choix crucial pour les États-Unis
Alors que l’élection présidentielle se tiendra le 5 novembre, les Américains sont face à deux visions radicalement différentes. Harris propose une politique progressiste sur les droits sociaux et une taxation plus forte des entreprises, tandis que Trump mise sur un protectionnisme accru et des réductions d’impôts massives. Le résultat de ce scrutin déterminera non seulement l’avenir économique et social des États-Unis, mais influencera également leurs relations diplomatiques à l’échelle mondiale.
N’hésite pas à consulter BBC pour des infos supplémentaires !
La COP16 : accélérer la mise en œuvre des engagements pour la biodiversité
La COP16 s’est tenue à Cali, en Colombie, marquant une étape cruciale pour la mise en œuvre des engagements pris lors de la COP15. Bien que moins médiatisée que la COP29, qui se tiendra la semaine prochaine à Bakou et traitera des enjeux climatiques globaux, la COP16 se concentre spécifiquement sur la biodiversité et la protection des écosystèmes. Malgré des avancées, des défis majeurs subsistent pour transformer les promesses en actions concrètes.
Des objectifs encore loin d’être atteints
Adopté lors de la COP15, l’accord de Kunming-Montréal fixait des objectifs ambitieux pour protéger 30 % des écosystèmes mondiaux et réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici 2030. Pourtant, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rappelé l’urgence d’agir : « nous ne sommes pas sur la bonne voie ». Les efforts pour restaurer la biodiversité progressent trop lentement.
Un financement insuffisant
Les discussions ont porté sur la mobilisation de 200 milliards de dollars par an pour la biodiversité. À ce stade, seules des promesses de financement portant le fonds-cadre mondial à 400 millions de dollars ont été faites, loin de l’objectif. Les pays en développement ont réclamé un nouveau fonds, sous gouvernance de l’ONU, mais cette proposition reste bloquée.
Lutte contre la biopiraterie et reconnaissance des peuples autochtones
Un autre sujet clé de cette COP16 fut la biopiraterie. La création du « Fonds Cali » vise à redistribuer les bénéfices générés par l’exploitation des ressources génétiques des pays en développement. Par ailleurs, les peuples autochtones ont obtenu une reconnaissance accrue pour leur rôle dans la préservation de la biodiversité, avec la création d’un groupe permanent pour leur représentation.
Conclusion : des avancées, mais un sentiment d’inachevé
Malgré ces progrès, la COP16 s’est conclue sans parvenir à résoudre les questions financières cruciales. Les discussions reprendront lors de la COP17 en 2026. Pour l’heure, l’urgence de passer des promesses aux actes reste plus pressante que jamais.
Pour plus d’informations, consulte l’article de franceinfo sur la COP16.
Crise politique en Bolivie : conflits et tensions croissantes
La Bolivie traverse une crise politique majeure, exacerbée par les tensions entre les partisans d’Evo Morales, ancien président, et le gouvernement actuel de Luis Arce. Les affrontements violents, les blocages routiers, et les revendications politiques plongent le pays dans une instabilité profonde.
Prise d’otages et escalade des violences
Le 1er novembre, des partisans d’Evo Morales ont pris en otage une vingtaine de soldats après avoir pris d’assaut une caserne militaire dans la région du Chapare. Ce territoire indigène, bastion politique de Morales, a vu des « groupes armés irréguliers » saisir des armes et des munitions, accentuant ainsi les tensions entre les forces de l’ordre et les manifestants. Dans une vidéo, des soldats sont montrés encerclés par des paysans brandissant des bâtons, illustrant la gravité de la situation.
Ces événements surviennent dans un contexte où Morales, ancien président bolivien de 2006 à 2019, a annoncé entamer une grève de la faim pour exiger un dialogue avec le président Arce. Les partisans de Morales, qui bloquent les routes depuis le 14 octobre, protestent contre ce qu’ils qualifient de « persécution judiciaire » visant leur leader, qui est accusé de viol présumé.
Des conséquences économiques lourdes
Les blocages routiers, en place depuis plusieurs semaines, ont provoqué une pénurie de carburant à travers le pays, entraînant des files interminables dans les stations-service et une hausse vertigineuse des prix des produits de base. Cette paralysie économique alimente le mécontentement général envers le gouvernement de Luis Arce, accusé de ne pas gérer la crise économique.
Les secteurs agricoles et industriels sont fortement touchés, perturbant les chaînes d’approvisionnement et menaçant la stabilité économique du pays, déjà fragile. Ce climat de crise économique et sociale menace d’aggraver l’instabilité politique, un mal récurrent dans l’histoire de la Bolivie.
Une lutte pour le pouvoir à gauche
Les tensions politiques entre Luis Arce et Evo Morales reflètent une division profonde au sein de la gauche bolivienne. Ancien allié de Morales, Arce est arrivé au pouvoir en 2020, mais les deux hommes se disputent désormais le contrôle du mouvement. Morales ambitionne de se représenter à la présidentielle de 2025, malgré une décision de justice le disqualifiant.
Cette rivalité alimente les troubles actuels, avec les partisans de Morales réclamant la démission d’Arce, qu’ils accusent d’être incapable de gérer la crise. Des affrontements avec la police ont fait au moins 90 blessés, principalement des policiers, intensifiant les appels à une intervention plus ferme du gouvernement pour rétablir l’ordre.
Conclusion : une crise qui persiste
La crise bolivienne montre peu de signes d’apaisement. Alors que l’armée a été déployée pour rétablir l’ordre, les partisans de Morales restent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir des concessions politiques. Ce climat tendu, marqué par des violences et des tensions économiques, continue de déstabiliser un pays où l’instabilité politique est récurrente.
Pour approfondir le sujet, tu peux également lire cet article du Monde.
Un destin européen ou russe ? Les moldaves face à une élection cruciale
Deux semaines après la victoire serrée du « oui » au référendum sur l’adhésion à l’Union européenne, les Moldaves sont de nouveau appelés aux urnes pour une élection présidentielle décisive. Ce scrutin est suivi de près à l’international en raison des risques d’ingérences russes, alors que la Moldavie cherche à confirmer son orientation européenne.
Maia Sandu : un cap européen sous pression
La présidente sortante, Maia Sandu, fervente partisane de l’Occident, affronte Alexandr Stoianoglo, un ancien procureur soutenu par les socialistes prorusses. Sandu, qui a tourné le dos à Moscou après l’invasion de l’Ukraine, a remporté 42,5 % des voix lors du premier tour. Elle a intensifié sa campagne dans les villages et sur les réseaux sociaux pour mobiliser les électeurs face aux accusations de fraude qui ont entaché le référendum précédent.
Son message est clair : « ne cédez pas aux escrocs ». Sandu a appelé la population à voter honnêtement pour assurer une intégration européenne d’ici 2030, avec des négociations d’adhésion déjà en cours.
Un pays divisé entre pro-Europe et pro-Russie
Le pays est profondément divisé. Alors que la capitale Chisinau et la diaspora soutiennent massivement la cause européenne, les zones rurales et les régions autonomes, comme la Transnistrie et la Gagaouzie, restent tournées vers la Russie. Stoianoglo, prônant une politique équilibrée entre l’Est et l’Ouest, joue de cette polarisation. Il se présente comme le candidat capable de préserver la paix avec Moscou, une priorité pour les Moldaves craignant une implication dans le conflit ukrainien.
Ingérences russes et désinformation
Le scrutin moldave est marqué par des accusations d’ingérences russes, avec des tentatives de désinformation et d’intimidation. La police a signalé des opérations de grande envergure visant à semer la panique parmi les électeurs. La Russie, selon les analystes, déploie des moyens colossaux pour tenter de ramener la Moldavie sous son influence, avec un investissement estimé à plus de 100 millions de dollars dans des activités de déstabilisation.
Conclusion : un scrutin à haute tension
Le résultat de cette élection est crucial pour l’avenir de la Moldavie, à la croisée des chemins entre l’Europe et la Russie. Ce scrutin, bien que moins médiatisé que les élections américaines, pourrait avoir des conséquences géopolitiques majeures dans la région. En confirmant son choix européen ou en optant pour une politique plus proche de Moscou, la Moldavie pourrait changer la donne dans les équilibres de pouvoir en Europe de l’Est.
Pour plus d’informations, n’hésite pas à consulter l’article de Challenges à ce sujet.
Les événements de cette semaine montrent à quel point l’actualité mondiale est riche et complexe. Que ce soit les catastrophes climatiques, les élections décisives ou les réformes économiques, chaque sujet influence des aspects cruciaux de nos vies. Pour toi, étudiant en prépa ECG, suivre cette série d’articles est essentiel pour développer ta culture générale, en particulier sur les dimensions géopolitique et économique, deux domaines clés des concours. Pour ne rien manquer des grandes actualités mondiales, abonne-toi en bas de page et retrouve-nous chaque lundi pour un nouveau récapitulatif hebdomadaire !