C’est une information que nous sommes en mesure de vous confirmer : à partir de la session 2025 des concours d’entrée aux Grandes Écoles de management, tout candidat ayant choisi le russe comme langue vivante 1 ou 2 se verra attribuer la note de 0/20, et ce quelle que soit la qualité de sa copie.
Cette décision inédite, prise à la suite d’un échange informel entre la DGESIP (Direction Générale de l’Enseignement Supérieur) et plusieurs directions d’écoles membres de la Conférence des Grandes Écoles, s’inscrit dans une volonté assumée de “cohérence géopolitique et morale”.
L’argument officiel : neutralité et valeurs républicaines
Dans la circulaire n°DGRI/RI/2025-04-01, adressée aux centres d’examen, aux inspecteurs et aux équipes pédagogiques, le ton se veut solennel, presque doctrinal. L’introduction rappelle que le concours BCE “n’est pas un simple exercice académique, mais un filtre républicain vers les élites économiques de demain”.
On peut notamment y lire ce passage déjà commenté :
“L’usage d’une langue n’est jamais neutre. Valoriser aujourd’hui le russe dans un concours national, c’est entretenir une forme de relativisme moral incompatible avec nos principes.”
Mais le texte va plus loin. Il précise :
“Chaque épreuve, chaque coefficient, chaque langue choisie véhicule des représentations. Or, dans un contexte où la Russie piétine l’ordre multilatéral, maintenir la langue russe dans le référentiel du concours reviendrait à banaliser une forme de violence symbolique.”
Et plus bas, en caractères gras :
“L’État ne saurait tolérer qu’un candidat obtienne un 19/20 pour sa maîtrise de la langue de Lavrov.”
Une phrase, selon nos sources, directement inspirée d’un verbatim lors d’une réunion entre la DGESIP et les directeurs d’école à Suresnes, en février dernier.
Il est à noter que le russe constitue la langue la mieux notée aux concours selon les données de la BCE du concours 2024 avec une moyenne surréaliste de 15,51 en LV1 :
Les étudiants ont deux semaines pour changer de choix de langues. Oseront-ils s’adonner au rituel du seppuku en optant pour le japonais ? Dans ce cas, un sujet sur les îles Kouriles pourrait faire consensus.
🧾 Un exemple de jurisprudence : le cas de “Pavel L.”
La circulaire cite même un exemple concret : un candidat nommé “Pavel L.”, qui a obtenu un 17 à l’écrit et un 18/20 à l’oral de LV1 russe en 2024 en saluant la “beauté de la langue slave” et en citant Tolstoï. Ce candidat aurait été retenu dans toutes les écoles du top 5, malgré un 6,5 en mathématiques approfondies.
“Ce genre d’écart dans les classements met en danger l’intégrité du processus sélectif.”
🔢 Des conséquences jusqu’en mathématiques
Mais la BCE ne s’arrête pas là. Par mesure de cohérence, elle annonce également la suspension des références explicites à des concepts mathématiques associés à la Russie ou à l’URSS. Parmi les notions concernées :
L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev, jugée “trop marquée historiquement”. Il faudra utiliser exclusivement l’appellation Irénée-Jules Bienaymé.
Le théorème de Kolmogorov, ne pouvant plus servir de fil rouge dans les sujets de concours
Toute mention du mot “soviétique” dans les copies en économie et géopolitique, sauf dans un cadre critique
“Nous encourageons les concepteurs de sujets à privilégier des approches franco-européennes de la loi des grands nombres.”
Cela créé aussi des mécontentements dans le monde du supérieur, à l’image du tweet de Claire Hamon.
Bonne nouvelle : la saisie d’actifs russes permet de réduire les frais de concours de 0,04% grâce aux investissements
Dans un communiqué diffusé ce matin, la Banque Commune d’Épreuves (BCE) s’est félicitée de la mise en œuvre coordonnée et vertueuse de la mesure de neutralisation des candidats russophones.
« Au-delà de l’indispensable cohérence éthique et géopolitique, cette opération aura des effets concrets pour tous nos candidats. »
— Extrait du communiqué BCE du 1er avril 2025
Selon la BCE, la saisie préventive des actifs liés à l’enseignement russophone en France (bourses, subventions linguistiques, et un compte à terme d’un centre de formation de russe) menée en 2022 a permis une réallocation immédiate des capitaux vers un fonds monétaire labellisé ISR-ESG Transition Éthique+, géré en partenariat avec le cabinet VeryGood Impact Capital (VIC). Après application des frais de gestion de 3% par an, la performance financière du fonds s’élève à 0,6% pour 2024.
Résultat ? Une baisse mécanique des frais de concours 2025 à hauteur de 0,04%, soit 0,45€ de réduction pour chaque candidat.
« Ce n’est pas rien, dans un contexte inflationniste », souligne le communiqué.
La BCE a aussi annoncé un plan d’investissement global des acomptes SIGEM payés par les étudiants à l’occasion des concours. Auparavant reversés aux écoles, le Ministère de l’Enseignement supérieur a poussé à la création d’un fonds d’investissement durable conforme aux dernières normes du marché.
Le mot du gestionnaire : “All in sur ce qui fonctionne”
Interrogé par PrepaECG.com, le gestionnaire du fonds, Florent Piliphot, a tenu à expliquer sa stratégie ESG “visionnaire” :
“Investir, c’est comme les concours : faut jamais être en avance. J’attends que ça monte, puis j’entre, confiant.”
Il détaille ses choix récents :
2021 : entrée massive sur les NFT de profils animaliers (Bored Apes) après un reportage de Quotidien.
2022 : pari courageux sur le metaverse immobilier, à la suite d’un article Forbes France.
2023 : arbitrage total vers les écoles privées en alternance, vendues à seulement 20x l’EBITDA.
2024 : réallocation en urgence vers les actions Tesla, suite à la victoire de Donald Trump aux présidentielles et à la hausse de 80% de l’action d’Elon Musk.
2025 : all in sur les actions européennes de la défense, depuis un dossier inspirant dans Challenges.
🗣️ Citation du gérant :
“Même si elles ont doublé en quelques mois, j’y crois à fond désormais ! On ne peut pas se tromper en investissant selon les titres de presse. All in.”
🧾 Et demain ?
La BCE réfléchit désormais à un “barème éthique de moralité géopolitique” applicable aux copies de CG, d’éco et de géopo. Parmi les pistes envisagées :
Bonus pour toute référence à l’UE, la démocratie participative ou l’économie circulaire
Malus automatique pour l’usage du mot “croissance” non précédé de “durable”
Interdiction du mot “libéralisme” sauf mention “inclusif” ou “post-moderne”
Очевидно, сегодня 1 апреля. Чтобы усилить свою любовь к русскому языку, вы можете сходить на фильм «Анора», он хорош.