Tu es en première ou en deuxième année de prépa ? Il y a de fortes chances que durant ton expérience en prépa tu subisses des périodes de stress, notamment à l’approche des concours blancs par exemple. Et c’est tout à fait normal ! Cet article a pour objectif de t’aider à surmonter le stress en prépa. Certains médias de la filière se contentent d’un classique « tu es stressé en prépa ? Ne panique pas ! » pour te rassurer : merci du conseil, on n’y avait pas pensé ! Mais chez PrépaECG nous avons souhaité approfondir davantage le sujet du stress en prépa qui touche tous les étudiants.
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Comprendre le stress en prépa : d’où vient-il ?
La question peut sembler banale, mais si tu souhaites mieux appréhender ton stress en prépa, encore faut-il comprendre d’où il vient précisément ! Il est clair que le stress en prépa peut prendre des formes diverses et variées.
Le stress du concours en prépa
C’est peut-être le plus évident et c’est logique, le concours c’est ta future école, et des conséquences sur ta vie professionnelle. Néanmoins, peu importe ce que tu vises, sache déjà que réaliser tes deux ans de prépa constitue la plus grosse difficulté !
Tu n’as aucun risque de te retrouver sans école : depuis quelques années, le nombre de places offertes par les écoles de la BCE et d’Ecricome est supérieur au nombre de candidats au concours. Le concours ne sert donc pas à éliminer les candidats, mais à les répartir dans les écoles !
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La question est de savoir si tu auras l’école que tu souhaites. En réalité, sache que dans l’histoire des concours il n’a jamais été aussi « simple » (toutes proportions gardées) d’intégrer une école du Top 5 SIGEM. Un exemple : pour performer aux maths EDHEC, il te suffit de refaire les annales de 10 ou 15 dernières années et de bachoter les méthodes. Les exercices types retombent toujours d’une année sur l’autre, et c’est une épreuve de pur bachotage et de rapidité. En géopolitique ou en ESH, tu dois apprendre les recettes des alumni du top 3 pour te démarquer, notamment en sachant rédiger une introduction parfaite. Pour cela tu peux utiliser notre méthode pour apprendre à t’entraîner sur un sujet en 30 minutes.
Si jamais tu ne parviens pas à intégrer l’école que tu souhaites en fin de deuxième année, tout n’est pas perdu :
- Tu peux toujours effectuer une troisième année, option la plus lourde.
- Tu peux rejoindre une université prestigieuse en équivalence et repasser les concours par la voie AST.
- Tu peux intégrer une école moins bien classée que celle tu vises pour un an, puis intégrer un MSc ou un MS dans une école mieux classée, qui te délivreront eux aussi un diplôme de Master.
Tu as donc de nombreuses options à ta disposition !
Le stress des concours blancs en prépa
Ce stress en prépa est légèrement différent du stress au concours. Tu n’as pas encore beaucoup de repères sur ton véritable niveau, à l’exception de ton classement dans ta classe ou dans ta prépa. Sache que lors d’un concours blanc, dans la quasi-totalité des professeurs de classe prépa sous-notent leurs étudiants en étant particulièrement exigeants.
Si cela peut te rassurer, j’ai eu 5,4/20 à mon avant-dernier concours blanc en probabilités en ECS (équivalent de maths approfondies aujourd’hui). Et cela ne m’a pas empêché de décrocher l’ESCP ! Tes notes en concours blanc ne jugent qu’une performance à un instant T dans l’environnement de ta prépa, et ne sauraient en aucun cas refléter ton niveau général au niveau national.
Utilise les concours blancs comme un outil pour identifier tes axes de progression, pas comme une information sur ton niveau général, et encore moins comme une information sur tes chances d’intégrer telle ou telle école.
Stress en prépa : comment gérer la période hivernale ?
L’hiver est proche, et avec lui les nuits à 17h, et les journées sans voir un rayon de soleil. Cela n’aide pas lorsque tu commences ta journée à 8h et que tu la finis à 18h avant d’enchaîner plusieurs heures de révisions pour ton concours blanc de Noël ! Si tu es en première année, les premières notes de DS t’ont peut-être découragé, et si tu es en deuxième ou en troisième année, la pression du concours peut commencer à se faire sentir.
Voici quelques conseils pratiques pour mieux appréhender la période hivernale et le stress en prépa :
- Impose-toi des pauses, si tu le peux sur la pause du midi pour prendre l’air et voir le jour. C’est une erreur de croire qu’une heure de pause est une perte de temps : cela te permettra d’être plus efficace par la suite dans tes révisions.
- Vois au maximum tes amis et ta famille, maximise les activités culturelles, les restaurants si tu as le budget pour, etc.
- Si tu apprécies les séries, tu peux te construire une routine et te prendre une ou deux heures le soir pour regarder quelques épisodes et couper complètement avec tes révisions.
- Tu peux aussi nous envoyer toutes tes questions directement sur Instagram ! On te répond dans la journée.
- Ne crois pas les mythes autour du théorème de novembre si tu es en couple : il s’agit bien évidemment d’une blague intemporelle créée à l’origine par Major-Prépa, et que certains médias n’ont pas comprise et ont pris au très au sérieux, et continuent à relayer depuis.
Quelques conseils d’un alumni du Top 3 pour gérer ton stress
Tout d’abord, sache que dans les études sélectives et prestigieuses dans lesquelles tu te lances, et même plus tard dans ta vie professionnelle, le stress ne s’arrête jamais vraiment ! Et il peut avoir des sources nombreuses : le stress des partiels en école, le stress pour trouver tes stages de césure, le stress du premier CDI, le stress des premières missions dans ton premier job, le stress de trouver une alternance, etc.
Mais crois-moi, cela vaut largement le coup de passer par toutes ces étapes, et de parvenir à maîtriser le stress, à commencer par le stress en prépa.
Le stress en prépa lié à l’école : l’école ne définit pas ton avenir !
Tu déjà sûrement dû entendre des phrases du genre « si tu ne fais pas un top 3, c’est mort pour bosser en finance ». C’est à la fois faux, et en partie vrai. Les Grandes Ecoles ne te fermeront jamais de portes, en revanche tu partiras sur une marche plus ou moins élevée sur l’escalier qui mène à tes objectifs selon ton école.
Tout d’abord, tous les étudiants en école sont loin de vouloir travailler dans les secteurs les plus sélectifs et demandés comme la Finance ou le Conseil en Stratégie, pour lesquels il est vrai que sortir d’une école Top 3 ou Top 5 peut aider dans la recherche d’un stage ou d’une alternance par exemple.
Néanmoins, à force de travail et de motivation tous les secteurs sont accessibles à toutes les écoles auxquelles tu candidates par le BCE ou par Ecricome. Bien sûr, si tu ne vises que le BCG ou JP Morgan, ton CV sera favorisé en sortant d’HEC, de l’ESSEC ou de l’ESCP. Mais le monde de la finance ou du conseil ne se limite pas qu’à ces grands noms, loin de là. Ta capacité à te construire un réseau solide et à te construire une expérience professionnelle pertinente fera toute la différence.
Et à l’inverse, ne fais surtout pas l’erreur de croire d’un étiquette « Top 3 » t’ouvrira toutes les portes, en stage ou en début de carrière.
Un stress en prépa alimenté par les classements
Derrière ce stress lié aux objectifs d’école, il y a le pouvoir exorbitant des classements. Moi-même en prépa comme tout le monde je ne jurais que par la position des écoles dans les classements, qu’il s’agisse des classements des médias ou du classement SIGEM.
Tu dois absolument réussir à t’affranchir du pouvoir d’influence des classements. Pour cela, rien de plus simple : consulte leurs méthodologies, et tu te rendras compte de leurs défaillances de construction.
Les classements médiatiques comptent d’innombrables biais de construction, que tu peux retrouver dans notre analyse du classement l’Etudiant 2025. Leurs critères ne sont absolument pas alignés avec les intérêts des étudiants, quand les données sont parfois même simplement complètement fausses (les salaires de sortie notamment). Tu as peut-être vu sur le classement FT qu’en sortant d’un top 5 tu pourrais espérer gagner en moyenne 90 000 dollars par an voire plus ? Tu déjà diviser ce montant par deux si tu souhaites travailler en France en début de carrière comme la grande majorité des étudiants.
Le SIGEM quant à lui, est un classement dit ‘a priori’ qui présente des défauts différents : il classe sur une même base algorithmique des écoles qui n’ont pas les mêmes épreuves. Il se fonde par ailleurs sur les choix des étudiants sensés être une donnée parfaite, alors même que les préférences des étudiants sont influencées par les médias, les contenus vidéos et les réseaux sociaux, les classements médiatiques, etc. Pour t’en convaincre tu peux consulter notre enquête sur les classements des écoles de commerce.
On espère que cet article t’aidera à relativiser et à mieux gérer ton stress en prépa !